Le DC-9 a été un bourreau de travail dans notre flotte nationale, tout en offrant un excellent niveau de confort à nos cliens
Delta Airlines a fait ses adieux au plus vieil appareil en exploitation au sein de la flotte américaine : le McDonnell Douglas DC-9. Une page d'histoire s'est tournée aujourd'hui avec le dernier vol reliant Minneapolis–Saint Paul International Airport MSP à Hartsfield–Jackson Atlanta International Airport ATL. Exploité à partir de 1965, l'avion est rapidement devenu l'icone de la jet set de l'époque et s’apprête à rejoindre les musées d'aviation.
En 1965, Delta fut le tout premier client du DC-9, une version de 65 sièges 1965. Il a remplacé des avions à hélice de haute fréquence, afin de réaliser des vols sur de courtes distances sur le territoire national. La plupart des compagnies aériennes se sont séparées du DC-9s dans les années 1990s, mais Delta a continué d'en exploiter une douzaine depuis.
Selon le bureau américain de la sécurité aérienne, le DC-9 a été impliqué 110 accidents incluant 3462 décès. Delta en a subi trois d'entre eux dont le pire : un accident Boston Logan en 1972. Des erreurs humaines provenant des pilotes et du contrôle de la circulation aérienne ont été à l'origine de la catastrophe, qui a tué tous les 88 passagers à bord.
Dans une ère où les avions sont truffés d'électronique et d’instruments digitaux, le cockpit DC-9 se distingue par ses cadrans. L'avion n'a en effet pas un seul ordinateur de bord qui gère la plupart des tâches de vol de routine à bord des avions plus récents.